Les houris du paradis
Les portes du jardin d'éden ne payent pas de mine! Elles se dressent anonymes au détour d'une ruelle parfaitement anodine!
Celle qui figure sur la photographie de gauche en est une! C'est le mot "garden" (qui rime avec "éden") qui m'a mis la puce à l'oreille! J'avoue qu'à sa vue, j'ai cherché par un petit trou au niveau du cadenas à jeter un petit coup d'oeil indiscret vers l'intérieur...Mais le feuillage dense d'un arbre a déçu ma curiosité.
Insatisfait, je continue mon chemin et à peine le coin de la rue franchi, je tombe sur un vieil homme habillé de blanc et qui semble par son allure et son maintien originaire d'un autre monde! Devant lui, posés pêle-mêle sur un plastique de fortune des livres d'occasion pour l'école primaire et le collège. Des livres de français, d'anglais, d'histoire et de géographie, une paire de lunettes Ray-Ban et des illustrations pieuses ou populaires...etc.
Je farfouille du regard cet assemblage hétéroclite digne d'un collage surréaliste lorsque mes yeux s'arrêtent sur une image singulière qui me regarde plus intensément que les autres! Celle où quatre houris de rêve se prélassent au bord de l'une des fameuses rivières du jardin d'éden! Je constate avec bonheur qu'elles ne portent pas le voile! Vais-je succomber au chant de ces sirènes?...Ce soir, je téléphone!...
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