Voici venu le temps des crises !
Oh! La coquine coquille!
Comme quoi, une seule voyelle vous manque et tout un verger est dépeuplé! Oublier les "e", c'est la garantie de ne pas faire d'omltt...
En fait, depuis maintenant une bonne semaine, les étalages de nos marchands de fruits sont égayés par la présence haute en couleurs des cerises!
L'occasion pour moi d'évoquer cette chanson restée célèbre dans les annales de la révolution! En effet, "Le temps des cerises" fut écrite par Jean-Baptiste Clément en 1867 et devint l'hymne des insurgés de la commune.
Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant
Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d'amour
J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et Dame Fortune, en m'étant offerte
Ne saura jamais calmer ma douleur
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur